Isabelle Brisseau Association VIE 06 66 53 10 87
Voyage intérieur au coeur de son être
Voyage extérieur pour rencontrer le vivant, sans jugement
ACCOMPAGNATRICE - VOYAGEUSE - CONTEMPLATIVE
VOYAGES EN HARP'MONIE AVEC D'ÂME NATURE
BIEN-NAîTRE - LIBERTE D'ETRE - SIMPLICITE CREATIVE
DISCERNEMENT - HAUTE SENSIBILITE - HUMILITE - AUTHENTICITE
Des pratiques et instruments, simples et atypiques
Des moments insolites de reconnexion à sa nature originelle
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Partage de trois poèmes contemplatifs inspirés dans un de ces lieux très précieux de la côte vendéenne.
La photo n'est pas celle du lieu des poèmes car je l'ai réalisée sur la route des phares de la Bretagne, mais c'est celle qui partage les sensations les plus en lien avec ce que j'ai vécu et ressenti aux moments de l'inspiration des poèmes.
NUIT EN BORD DE MER
Le ciel est pur comme jamais,
La ville s’est éteinte et la Lune s’est couchée.
Au loin le bruit des vagues,
Phare des Baleines et phare du Grouin
Proches et si loin scintillent sans fin,
Comme un diamant originel
Ils sont lumière providentielle.
Ici et maintenant
Une conscience goûte l’instant.
L’immensité se donne j’en suis témoin.
Comment remercier !
La Terre tourne,
Les constellations semblent bouger,
Dans le regard de celui qui est.
L’univers s’expanse, instant d’éternité !
La nuit est glaciale, je me blottie dans mon duvet.
AUBE ET JOUR EN BORD DE MER
Ce matin la mer est couleur argentée
Recouverte d’un pastel bleu, vert et rose irisé.
Le soleil pointe le bout d'son nez,
Et tout doucement la palette va se transformer
En blanc neige et gris ouaté.
Le bec dans le sable, les bécasseaux sont déjà au petit déjeuner.
Ils courent si vite pour me contourner.
Les coquilles de moules cachent parfois des trésors
Pour d’autres encore,
Comme les petits ou grands gravelots qui vont les retourner.
Sur la plage je marche en crabe pour mieux contempler.
Derrière la dune l’eau a pénétré,
C’est comme un lac aux rives vertes et aux herbes dorées.
Posés sur le miroir de l’eau,
Canards et limicoles semblent s’éveiller.
Au milieu devant, un arbre mort enraciné,
Reposoir des passereaux pour la toilette du matin.
La conscience en est témoin,
Elle se sent reliée.
Quelque chose en moi a changé,
La paix m’a rejoint, la peur s’en est allée.
MON COEUR EST CHAGRIN
Mon cœur est chagrin, je dois m’en aller,
M’arracher à cet instant relié à l’unité,
Quitter cet écrin pour mon nid douillet.
Et pourtant des heures j’ai contemplé
Les oiseaux, les végétaux, la mer, le sable, la Lune et les étoiles.
Rien n’y fait, j’ai tant besoin de m’en imprégner.
Alors d’y revenir, encore et toujours, je me le promets.
Paroles : Isabelle Brisseau