Isabelle Brisseau Association VIE 06 66 53 10 87
Voyage intérieur au coeur de son être
Voyage extérieur pour rencontrer le vivant, sans jugement
ACCOMPAGNATRICE - VOYAGEUSE - CONTEMPLATIVE
VOYAGES EN HARP'MONIE AVEC D'ÂME NATURE
BIEN-NAîTRE - LIBERTE D'ETRE - SIMPLICITE CREATIVE
DISCERNEMENT - HAUTE SENSIBILITE - HUMILITE - AUTHENTICITE
Des pratiques et instruments, simples et atypiques
Des moments insolites de reconnexion à sa nature originelle
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ENSEIGNEMENT DE LA VIE
SIMPLICITE - AUTHENTICITE
CONNAISSANCE ET EXPERIENCE
La Vie bienveillante nous offre toujours ce dont nous avons besoin au moment où nous en avons besoin, mais nous ne lui faisons pas confiance, et ainsi nous ne savons pas voir quand l’expérience initiatique se présente à nous : sommes-nous dans l’accueil à ce moment là ou bien trop occupé à suivre ce que nous avons décidé, programmé… (« Ah non ! ce n’est pas le moment, j’ai d’autres urgences ou distractions »). S’abandonner à ce qui vient de façon impromptue, quel inconfortable chemin pour le mental. La Vie choisit de communiquer avec nous au travers de mots, d'images, de sons, de ressentis ou tout autre chose qui est propre à chacun et chacune, alors à nous de le découvrir.
Ainsi elle me propose les situations et les personnes qui me guident petit à petit vers le chemin du discernement et de la pleine conscience. Parfois elle le fait par des expériences confortables mais souvent c'est par des expériences très inconfortables qu'elle m'a invité jusqu'ici à marcher le chemin de connaissance de ma véritable nature. Et l'expérience est souvent bien difficile à vivre au moment le plus fort de l'initiation.
Alors savons-nous reconnaître le cadeau caché derrière ces expériences même si elles ne ressemblent pas du tout à ce que nous attendions. Pourquoi ne pas faire confiance à la Vie et à ce que je ressens au plus profond à ce moment précis. Le plus difficile pour certains d'entre nous étant quand la Vie nous invite à défaire les liens d'attachement, voire de dépendance affective, avec les acteurs de nos vies, dans le respect et la gratitude de ce qui a été enseigné.
Les outils de connaissance sont très importants pour comprendre mais ils ne sont pas suffisantes, il nous faut marcher ce chemin d'amour vers soi. Rencontrer en vérité ses blessures d'enfant, ses ombres, apprendre à s’aimer, se donner sa valeur et la reconnaissance que l’on attend tellement des autres pour enfin aimer inconditionnellement dans la bienveillance sans attendre rien en retour et complètement libéré du regard de l'autre, de tous les autres. Cela demande bien du courage car c'est tellement souffrant de le faire que l'on se retrouve parfois au bord du précipice. La souffrance rend fou quand elle est longue et profonde alors aller rencontrer ses blessures tapies au plus profond de notre inconscient peu rendre fou à ce moment précis, et le doute est terriblement présent dans ces périodes si difficiles où le chagrin, la peur et la colère peuvent alterner tour à tour. C'est pourquoi si peu choisissent ce chemin de libération authentique, et quand ils le font, l'accompagnement par une personne qui l'a traversé elle-même dans l'expérience peut être soutenant aux moments les plus souffrants. Le regard de l'accompagnant permet aussi parfois de déjouer les pièges subtiles de l'égo trop souvent identifié à notre "personnage social" et de regarder la situation d'un autre point de vue. Mais en priorité nous devons nous entrainer à faire confiance à notre ressenti profond car nous pouvons devenir dépendant affectif de l'accompagnant et ainsi perdre notre libre arbitre.
Et pourtant j’avais parcouru le monde pendant des années, en Sibérie, berceau du chamanisme sur le lac Baïkal ou à la frontière de la Mongolie où l’on croise bien des chamanes. Mais là-bas comme partout ailleurs ils sont souvent davantage mercantiles et touristiques, qu’authentiques. Seule la communauté d’un village un jour m’a révélée qui était leur authentique chamane : une femme toute simple que j’aurais eu bien du mal à identifier sans leur confidence tellement elle ne montrait rien du rôle qu’elle avait pour sa communauté. Et puis je suis allée au Japon où j’ai rencontré des maîtres zazen sur l’île sacré de Miyajima ou ailleurs, au Népal dans les temples bouddhistes et en Inde dans les temples indouistes où j’ai rencontré des moines ou sadhus pas toujours très saints et encore moins sains pour certains (j’aurais bien des anecdotes à vous raconter à ce sujet !), et puis aussi dans le désert marocain rencontrer les Gnawas musiciens… la liste est longue, alors je m'arrête là.
Mais la Vie m’a surprise et m’a proposé quelque chose de tout autre, loin de ce qui brille, des projecteurs, de mes attentes et je suis bien heureuse d’avoir su le reconnaître, et d'avoir choisis de dédier mon temps, mon énergie et ma persévérance à ce chemin de confiance et d'amour intérieur.
Je me suis longtemps interrogée sur quelque chose d'incompréhensible.
Pourquoi en voyageant à l’aventure avec un petit sac à dos sans savoir où j’allais dormir chaque jour, il ne m’est jamais rien arrivé de grave au bout du monde sur des contrées que l’on nomme parfois inhospitalières alors que dans ma vie courante d'enfant et d'adulte, avec des proches et connaissances, j’ai vécu bien des violences psychiques.
Pourquoi je me faisais prendre au piège dans mon entourage proche et pas au bout du monde. Et bien après des années de questionnement en voici la réponse : au bout du monde je ne connais pas leur langue alors je n’écoute pas leurs paroles, je me fie seulement à ce que je vois dans les petits détails et ce que je ressens dans mon corps (et pas ce que l’autre veut me montrer de lui) alors qu’en France, j’écoute les mots, tous ces mots qui m’ont trompés la plupart du temps. Rester connectée à mon ressenti profond, voilà qui pour moi est le meilleur garant d'un bon discernement et du respect de mes besoins.
En dehors des personnes autistes ou très proches du spectre autistique, les humains ont tendance à se présenter sous leur meilleure face. Alors les personnes vulnérables et manipulables entre dans une espèce d'illusion dont elles se réveillent parfois quand il est un peu tard.
L’harmonie c'est ne rien forcer, ne rien empêcher sauf quand quelqu’un vient écorner notre valeur et nos trésors intérieurs. Cette voie de libération vers la douceur et l’apaisement se fait petit pas après petit pas, dans une infinie patience, persévérance et humilité.
Mais s'il est important de se protéger pour les personnalités vulnérables ou manipulables, il l'est tout autant de dissocier les actes non respectueux voire condamnables, des êtres humains eux-mêmes.
J'ai personnellement beaucoup de respect et de compassion pour toute expérience humaine quelle qu'elle soit. Ma croyance étant que chaque être humain fait du mieux qu'il le peut en fonction de son chemin de vie : sa psyché, son enfance, ses expériences, ses croyances et conditionnements...
La parole est trop souvent mensonges et manipulations malheureusement, consciemment ou non d’ailleurs car les personnes finissent par croire à certains ou à la totalité de leurs mensonges ou délires, tellement c’est une habitude de les pratiquer et c'est parfois une protection vitale, un réflexe de survie, contre la souffrance de leurs blessures d'enfant.
Quand il y a des liens affectifs pour certains d’entre nous très sensibles, avec des personnes proches, notre regard n’est plus neutre, notre confiance aveugle est donnée.
A présent j'apprends à connaître et reconnaître certains fonctionnements ou troubles psychiques qui génèrent le mensonge et la manipulation, j'apprends à regarder au delà des paroles, j’observe les moindres détails des actes des personnes que je côtoie, je ressens leurs énergies et leur congruence : est-ce que la musique intérieure de l’autre est dissonante et me rend mal à l’aise, est-ce que je ressens de la cohérence entre ce qu'il dit, son apparence et ses actions, est-ce que je me sens non respectée au travers de ses paroles ou actes, est-ce qu'il essaie de prendre le contrôle sur moi, est-ce qu'il fait naître en moi de la honte, de la culpabilité, de la peur, de l'angoisse, est-ce qu'il m'isole socialement, est-ce qu'il fait baisser mon niveau d’énergie ou bien au contraire est-ce que je me sens sereine, apaisée en sa présence (attention ce critère peut être faussé par des personnes qui manipulent l'énergie et hypnotisent leur sujet), est-ce que je me sens libre d’être entièrement moi-même, respectée dans ma valeur et plein d’élan vital ou bien est-ce que la personne me fait perdre le goût de la Vie, tout simplement.
Je vous mets la citation de Jimmy Yuth pour illustrer cela d'une autre façon :
Parfois les personnes les plus négatives pour notre vie se présentent à nous déguisées comme étant des membres de notre famille. Beaucoup pensent que nous devons les écouter, respecter ou les supporter pour la seule raison que « c’est la famille ». Notez que le respect et l’amour se gagnent avec le temps, ils ne doivent être dus à personne à part nous-même. Ne laissez personne utiliser la honte, la culpabilité contre vous pour vous faire rester en contact avec des personnes qui ne méritent pas votre attention et au pire, votre présence...
Je vous invite aussi à lire si vous le désirez, les écrits d'Alice Miller ou d'écouter les audios la concernant (psychanalyste suisse, docteur en philosophie). Elle a écrit des ouvrages et thèses sur la violence cachée et elle s'est penchée aussi sur l'enfance des grands tyrans de notre histoire.
Et tout cela bien sûr, n'empêche en rien d'avoir, du chagrin, de la compassion voir de l'amour pour chaque expérience humaine.
Plein de couleurs, de Lumière et d'Harmonie sur votre chemin à toutes et tous.